- 31 octobre 2023
- Par dev-plesk_jvbyowag
- Bâtiment, Information
Les nouveaux métiers de la construction hors site recrutent !
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La construction hors site – ou modulaire – consiste à assembler sur le chantier, à la manière des LEGO®, des éléments de construction conçus et fabriqués en usine. Ce mode de construction n’est pas nouveau, mais il est de plus en plus utilisé puisque 50 % des entreprises du bâtiment y ont déjà eu recours pour l’un de leurs chantiers. La construction hors site est plébiscitée d’une part pour son aspect écologique parce qu’il génère moins de déchets, moins de transport et moins de nuisances ; d’autre part parce qu’il améliore fortement les conditions de travail en réduisant le temps passé sur les chantiers et en augmentant le nombre de postes en usine de préfabrication.
En effet, le travail en usine présente des avantages en termes de conditions de travail par rapport au travail sur chantier : à l’abri des intempéries, avec un lieu de travail unique et des horaires fixes, des espaces de pause et des installations sanitaires pérennes et aménagées… Cela offre une plus grande stabilité dans votre organisation professionnelle et sans doute un meilleur équilibre avec votre vie personnelle.
Une évolution des métiers traditionnels ?
La principale différence entre les métiers de la construction hors site et ceux traditionnels au secteur du bâtiment réside dans la manière d’exercer son métier. Par exemple, un bâtiment est conçu en bureau d’études grâce à des outils de modélisation 3D, comme le BIM (Building Information Modeling ou Modélisation des informations des bâtiments). Les projeteurs d’exécution réalisent des plans détaillés des éléments préfabriqués en béton, par exemple, pour pouvoir les assembler sur le chantier.
De ce fait, le métier de chef de chantier évolue pour intégrer un rôle de coordination. Par ailleurs, la construction modulaire voit apparaître de nouveaux métiers, comme les logisticiens, chargés du stockage et de l’approvisionnement des éléments de construction sur le chantier. De plus, le métier de poseur – qui assemble par exemple une charpente bois avec des vis, comme dans la mécanique -, remplace celui de constructeur. Les métiers autour de la construction bas carbone et de la performance énergétique, mais aussi de la rénovation, sont des axes de développement qui vont nécessiter des recrutements futurs, notamment dans les bureaux d’étude.
Des parcours de formation adaptés selon votre niveau initial
Du CAP au Bac + 5, l’apprentissage et les formations en alternance permettent d’évoluer rapidement en responsabilités, notamment vers des fonctions d’encadrement de chantier. Le CAP représente un premier niveau de qualification, et se prépare dans de nombreux lycées professionnels ou CFA. S’il permet l’accès à l’emploi, il gagne à être complété par une mention complémentaire (MC), un brevet professionnel (BP) ou un bac professionnel. Une vingtaine de bacs professionnels forment des techniciens en bureau d’études et des compagnons pour les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
Après le bac, c’est vers les brevets de techniciens supérieurs (BTS) qu’il faut se tourner, en choisissant les spécialités bâtiment, fluides, énergies ou domotique ou en s’orientant vers la modélisation numérique. Les bachelors universitaires de technologie (BUT) en génie civil-construction durable et métiers de la transition et de l’efficacité énergétique offrent chacun quatre parcours, dont certains intègrent la construction hors site. Enfin, la licence pro mention métiers du BTP et ses quatre spécialités (bâtiment et construction, génie civil et construction, travaux publics, performance énergétique et environnementale des bâtiments) permettent également de se former aux métiers du BTP.